Réalisé dans le prolongement, la résonance du livre « Les périphéries du large » de Didier Arnaudet, ce diaporama d'une durée de 32 minutes est constitué d’images, de phrases, de dessins et de colorations musicales originales de Chazam. Se manifestant par éclats, faisant état d’une constellation, d’un entrelacs, ces divers éléments jouent sur des degrés de familiarité et des effets d’étrangeté, et produisent des emballements et des morcellements fictionnels. Il en résulte un jeu qui oscille constamment entre distance et immédiateté, consistance et fluidité, intériorité et ouverture, tension et relâchement.
Cette multiplication d’informations, de scènes, de temps, de fantômes convoque une infinité de questions, de problèmes, d’impasses, sans prétention à les résoudre. Il n’est pas inutile de dire qu’elle creuse, occupe, engorge, puis engendre différentes formes de brusques sorties vers le large. Comme une baïne.