12/09/2017 Peindre pour ne pas être consolé Hôtel de Région Nouvelle Aquitaine
Peindre pour ne pas être consolé (Michel Herreria)
Le critique d’art Jérome Diacre écrit à propos de son oeuvre « D’une manière ou d’une autre, les personnages de Michel Herreria semblent égarés dans un lieu qui ne leur est pas propice, mènent des actions dont le sens paraît leur échapper, se rassemblent péniblement autour de leur propre division.../…les agissements sont de courte portée ; l’espace est restreint et les mouvements des corps circonscrits par des gestes simples. » Dans ces trois toiles qui explorent notre rapport à la démocratie, il n’y a « pas de velléité à écrire de nouveaux systèmes ou de grands livres » mais se fait jour l’idée d’une « conscience du commun », peut-être laborieuse. « Comment nous situer les uns par rapport aux autres dans une confiance réciproque ? » demande l’artiste. « La question de l’espace démocratique est liée à la capacité d’une société à construire un haut niveau d’espace critique partagé », avec toutes les ambiguïtés de l’espace commun et de la parole démocratique. Sous-jacente, la question des œuvres devient alors celle de la démocratie même dans sa crise actuelle. Dès lors demandent-elles : « Comment régénérer une manière de co-construire ? »